L’investissement immobilier est l’un des moyens d’épargne et d’investissement des économies individuelles. Actuellement, les opérations d’investissement les plus courantes dans ce secteur sont l’achat et la vente, que ce soit sur plan, dans le neuf ou l’occasion, la location de biens immobiliers sous toutes ses formes (saisonnière, de vacances, touristique et avec option d’achat) et la promotion immobilière, que ce soit par le biais de l’autopromotion, d’un promoteur ou d’une coopérative d’habitation.
Conseils sur les opérations d’achat et de vente
La vente et l’achat de propriétés urbaines ou rurales sont l’une des opérations immobilières les plus courantes qui peuvent nécessiter les conseils d’un expert juridique. Parmi elles, la vente sur plan est actuellement très utilisée par les particuliers car elle présente un certain nombre d’avantages par rapport à l’achat de logements neufs ou d’occasion, mais aussi des risques. En effet, comme ils ne sont pas construits et que leur réalisation est favorisée par la remise de fonds au promoteur, il est possible de réaliser jusqu’à 35% d’économies par rapport aux autres options précitées, ainsi que des mensualités confortables qui ne nécessitent pas l’obtention d’un financement bancaire. De même, comme les biens ne sont pas déjà construits, il est possible d’intervenir activement dans les finitions, dans la distribution et de donner au bien l’unicité souhaitée. Enfin, l’avantage est que ce type de logement est généralement construit dans les nouveaux quartiers des grandes villes, avec de grands équipements publics et d’excellentes zones communes. Un conseiller juridique expert dans le domaine immobilier devrait analyser les possibilités de résiliation du contrat en cas de changement de circonstances imprévues au moment de la conclusion du contrat, l’existence d’une assurance de garantie pour les montants livrés (montant et bénéficiaire) et l’éventuelle résiliation du contrat en raison d’une violation grave du contrat par le vendeur (livraison avec un retard qui invalide le contrat ou avec un rapport de qualité différent).
Dans le cas de l’achat de biens immobiliers déjà construits, qu’ils soient neufs ou d’occasion, le conseil immobilier visera à éviter les risques pour le client : (i) risque dans l’achat et la vente d’un certain corps, en obtenant et en contrastant les informations du registre et du cadastre de la propriété objet de l’achat et de la vente ; (ii) risque de prise en charge des dettes, dans le cas de l’existence de dettes avec la communauté des propriétaires ou avec la mairie (IBI), elles seront associées à la propriété et pourraient être réclamées aux nouveaux propriétaires et ; (iii) risque de rupture de la promesse de vente, car il est normalement nécessaire que le professionnel s’occupe de la rédaction ou de la révision d’un contrat d’arrhes avant l’acte de vente.
Conseils sur les transactions locatives
Il existe actuellement de nombreux types de contrats de location de biens immobiliers qui nécessitent l’intervention d’un juriste expert en droit immobilier pour leur rédaction ou leur révision. Voici quelques exemples de ce type de contrat :
- Contrat de location de maison. Il s’agit du contrat le plus courant sur le marché. Pour qu’un bien immobilier présente ce caractère, le locataire doit y avoir résidé au cours des deux dernières années ou prouver qu’il y a résidé pendant la majeure partie de l’année écoulée. La durée peut aller jusqu’à 5 ans, prorogeable pour des périodes allant jusqu’à 3 autres si les deux parties en conviennent.
- Bail commercial. Les baux commerciaux comprennent généralement la licence d’exploitation des locaux et la nécessité de se conformer aux réglementations locales en la matière.
- Contrat de bail commercial.
- Ancien contrat de location. Ces contrats sont de moins en moins courants mais existent toujours en Espagne. Ils présentent des aspects particuliers en ce qui concerne leur résiliation, l’actualisation du loyer, la prolongation et le transfert.
- Contrat de location pour ancien loyer.
- Contrats de location saisonnière. Ils ne constituent pas la résidence habituelle du locataire et ont généralement une durée inférieure à un an. Ils ne sont pas soumis à la TVA et peuvent être prolongés librement avec l’accord des deux parties (ils sont généralement destinés aux étudiants ou aux résidents temporaires dans un lieu pour des raisons professionnelles).
- Ils ne sont pas destinés aux résidents temporaires.
- Contrats de location touristique. Le bien doit être titulaire d’une licence et avoir une durée inférieure à un mois. Ils offrent généralement des services hôteliers tels que le service de restauration et le nettoyage de la propriété.
- Contrat de location de chambres. Cela implique que le propriétaire partage le logement avec le locataire et que le contrat détermine l’espace qui doit être occupé privativement par chacun et qui est commun aux deux (salon, cuisine, etc.).
- Contrat de location de chambres.
- Contrat de location avec option d’achat. Dans ce cas, le locataire se voit accorder la « possibilité » d’appliquer les montants payés à titre de loyer pour les déduire du prix d’achat final. Cette option doit être exercée avant une certaine date
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Conseils sur l’activité de promotion immobilière
Dans ce cas et pour cet article, nous allons nous intéresser au client qui acquiert un terrain sur lequel il souhaite réaliser la construction d’un immeuble ou d’une maison individuelle soit pour sa propre consommation, soit pour la commercialisation.
Dans un premier temps, il est conseillé de créer une société commerciale dont l’objet est de réaliser les travaux de construction et qui pourra donc être liquidée une fois les travaux achevés et livrés. L’aspect juridique le plus important est celui du terrain et de son adéquation urbanistique, cadastrale et d’enregistrement à l’usage prévu. Pour l’analyser, il est nécessaire de procéder à une vérification préalable de toutes les éventualités susceptibles d’entraver, voire d’empêcher, la construction souhaitée. Ensuite, il est indispensable d’établir un contrat de construction avec le constructeur, qui précise les jalons temporels et matériels des différentes phases de la construction, le mode de paiement, l’intervention du maître d’ouvrage par le biais de la maîtrise d’œuvre (architecte) et le respect des obligations légales, sociales et fiscales en cas de sous-traitance de certains travaux (maçonnerie, plomberie, menuiserie, etc.).
Chez Navas & ; Cusi, nous sommes avocats experts en conseil immobilier et avons une grande expérience dans la négociation et la rédaction des documents juridiques nécessaires pour répondre aux besoins des clients intéressés par l’achat, la location ou le développement de biens immobiliers.